Les organismes Hlm appréhendent déjà depuis plusieurs décennies les principes du développement durable dans leurs stratégies et dans leurs actions quotidiennes. Pour autant, les bouleversements sociétaux (nouveaux besoins, évolution des usages,…), environnementaux (réchauffement climatique, réduction de la biodiversité,…) et économiques (hausse du prix des énergies, des matériaux,…) que nous vivons depuis quelques années, couplés à des évolutions réglementaires d’envergure (Loi Climat et Résilience, RE 2020, refonte de la méthode de calcul des DPE, Décret Tertiaire, Loi AGEC, …) conduisent à positionner le développement durable comme un inducteur majeur des stratégies d’entreprise et, en particulier, des stratégies patrimoniales.
Les premiers PSP étaient essentiellement centrés sur des dimensions techniques et économiques. Sous l’impulsion de la seconde vague de Conventions d’Utilité Sociale, les nouvelles générations de PSP ont ouvert le champ à l’appréhension de nouveaux enjeux sociétaux (vieillissement, fragilisation des ménages), environnementaux (performance énergétique) et à des approches plus collaboratives impliquant de nouvelles parties prenantes (habitants, collectivités).
Pour autant, les enjeux du Développement Durable sont encore souvent abordés dans ces plans au travers de la seule dimension énergétique. Celle-ci étant réduite à un axe d’analyse à part entière, et non comprise comme un point d’entrée structurant l’ensemble des analyses.
Que ce soit pour répondre :
La prise en compte de la composante développement durable n’est pas de fait sans conséquence.
La mise en place d’une stratégie patrimoniale durable entraîne nécessairement un changement de prisme concernant l’horizon de temps à appréhender. Les réflexions stratégiques sur l’évolution et l’adaptation du patrimoine doivent désormais s’opérer sur une durée de vie plus longue. Ce facteur temps est nécessaire pour mieux appréhender dans la durée les objectifs exigeants de la réglementation et ses impacts sur le patrimoine, les stratégies d’intervention (décisions d’exploitation et d’investissement) à réaliser et à lier aux enjeux environnementaux, territoriaux et sociaux.
Dans cette logique de stratégie de long terme, les coûts d’investissement estimés et induits par la composante développement durable doivent être séquencés sur plusieurs périodes (court, moyen et long terme) pour :
L’organisation de la démarche PSP Durable autour des trois phases structurantes du diagnostic stratégique du patrimoine, de la définition des orientations et des plans d’actions et enfin la mesure de la soutenabilité (économique et opérationnelle) nous parait toujours adaptée.
Pour autant, le contenu méthodologique de celles-ci doit évoluer avec :
La mise en place dans les meilleures conditions d’un PSP Durable suppose, par ailleurs, une forme de maturité dans :
La mise en place d’un PSP Durable permet d’escompter des bénéfices concrets de différentes natures :
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