Pourquoi donc de bonnes résolutions chaque année ?
Publié le 11 janvier 2017
Pour deux raisons. La première, et la moins bonne, c’est que nous ne respectons jamais celles de l’année précédente. Donc, il faut recommencer. La seconde, la bonne, et la plus importante, c’est que le monde change. Nous devons donc changer, ce qui nous ouvre une grande plage d’améliorations !
Commençons par les moins bonnes raisons : nous avons sans doute trop mangé et bu, pas assez fait d’exercice, trop regardé la télévision et pas assez lu de bons livres l’an dernier. Et c’est bien parti pour durer avec les débats électoraux, les analyses, les sondages (il devrait y en avoir encore), les soirées de dépouillements, puis les discours d’adieux et ceux de remerciements. Et ceci va commencer en France, avant de continuer en Italie, puis en Allemagne. Il y aura en plus le référendum pour la Catalogne. Autrement dit, tous les grands pays de la zone euro vont être concernés, en même temps que l’on discutera du Brexit et que Donald Trump mettra en place ses premières mesures. Si nous ne faisons pas attention, nous passerons notre temps au téléphone ou face à la télévision, à nous énerver, nous inquiéter ou pire. Attention à l’overdose. Evidemment, ceci peut poser des problèmes puisque ces débats pourraient nous conduire à attendre encore pour embaucher et pour investir. L’année 2017 sera encore plus politique que 2016. Il nous faut prendre une bonne résolution : penser surtout à l’économie.
C’est à ce moment précis qu’il faut prendre d’autres résolutions, parce que le monde change. Il change avec les technologies, qu’il faut que nous maîtrisions. Maîtriser ces nouvelles technologies, c’est d’abord les connaître suffisamment pour ne pas en être trop tributaires.
Pour 2017, il faut donc suivre une diète : lire le Blog de Deloitte, avec ses nombreux papiers, et aussi mon Weekly Deloitte, qui paraît chaque lundi bien sûr ! Mais en même temps, ne pas se laisser envahir par les nouvelles qui s’empilent, les drames, les démentis. Il ne s’agit pas de nier ni de refuser bien sûr, mais de prendre du recul, pour réfléchir, en choisissant quelques sources. La révolution de l’information et de la communication comporte en effet un risque majeur : celui où l’excès d’information obscurcit la communication. Qui dit révolution dit aussi contre-révolution : burn out, perte de concentration, stress nous guettent. Donc modération dans les réseaux sociaux et les chats.
A trop se chercher, on finit par se perdre. Bonne année sélective, donc !
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